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compte rendu CEC

 

                                                                                  

 

              Réunion du CEC du 11 mai 2009 à St MALO

 

                                                                                     Début de la réunion 15h

 

            Jean-Claude MEISS remercie les personnes présentes :

               M. Germain de l'Agence des Aires Marines Protégées.

              M. Jean Kiffer président de la FNPPSF.

Les départements 22 et 35 étaient bien représentés par les associations. Pour le 50, présents : M. René DUTEIL de la Sautrapec et le Comité 50 représenté par Jean Lepigouchet, Joël Aubert, Jean-Claude Mignot, Jean-Pierre Leclère.

                 Peu d'élus ; personne pour la Manche.

            J-C MEISS, membre de la commission environnement de la FNPPSF, fait l'historique du Comité Emeraude Cotentin (CEC) :

           

-         réunion du 26 janvier 2009 :  

o       rappel : trois projets visent le littoral compris entre le Cap Fréhel et la baie du Mt St-Michel.

                        Pour mémoire :

o       COEUR : projet d'un parc naturel régional, touchant 22 communes avec comme axe la Rance et s'étendant de Cancale au Cap Fréhel.

o       NATURA 2000 MER, projet piloté par l'agence des aire marines protégées de Brest, ayant pour but la protection de la biodiversité, et dont on sait peu de choses à ce jour.

o       PARCS MARINS créés avant 2012 ! Les parcs marins répondent à un engagement de la France au titre des conventions internationales.

 

-         réunion du 23 février 2009 :

            Accélération du processus.

            A la suite de la visite de la Secrétaire d'État à l'Environnement à Brest aux Aires Marines Protégées, il nous est indiqué le 20 février que le site retenu pour le Parc Marin se situe entre la Hague et le Cap Fréhel (les Iles Anglo-Normandes exclues).Décision confirmée par M. Nadault, administrateur des Affaires Maritimes de St-Malo.

            Les choses ont évolué en 1mois !

 

 

           Mise en place d'un collectif.

     Principe : une force représentative dans les instances de pilotage du Parc marin.

        L'intérêt général doit être son but unique, il intègre les associations fédérées et non fédérées.

           Nom du collectif :

            COLLECTIF EMERAUDE-COTENTIN (CEC)      

           

            Constitution du Bureau :

Composé à son début de 5 personnes il est aujourd'hui de 7 personnes.

J-Claude MEISS

J-Pierre PINSON      association U3P St-Cast (plaisancier non pêcheur)                                                                                       Jacques TOULLIC   association APM St-MALO (pêcheur plaisancier)

Daniel DUPUIS         association des Courtils (pêcheur plaisancier) 

Alain JOURDAN      association Estran Rivages (pêcheur à pied)

Joël AUBERT            association des plaisanciers et pêcheurs à pied côte Ouest

Jean-Claude MIGNOT association des plaisanciers de Port-Diélette

 

 Le bureau représente tous types de plaisance (pêche à pied, en bateau et plaisanciers non pêcheurs) répartis dans les zones concernées et pouvant communiquer par internet.

   Il doit travailler en contact constant avec les CD 22, 35, 50, les Députes et les Maires des zones intéressées, leurs faire comprendre l'intérêt des retombées économiques qu'apporte la plaisance.

 

        On décompte aujourd'hui 21.000 bateaux et 25.000 pêcheurs à pied.

Il est demandé un décompte plus précis de la plaisance à charge pour les associations de regrouper les mouillages et moyens de mise à l'eau ; notre but est de travailler pour tous

 

            Parc Marin d'Iroise : 50 personnes siégeaient au comité de gestion, aujourd'hui elles ne sont plus que 39 et 1 siège pour la plaisance.

            Pour le Parc Marin Émeraude Cotentin, la Plaisance est plus importante que la pêche professionnelle mise à part la conchyliculture.

 

          j. Kiffer : le collectif a le soutient entier de la Fédération ; on ne peut pas prendre le parc marin d'Iroise comme une référence même s'il y a eu quelques choses de faites, on espère tirer les leçons de ce premier parc, ne pas refaire les mêmes erreurs ; le collectif y veillera plus particulièrement.

 

            Questions diverses :

            Problèmes des mouillages sur la Rance : une association gère quelques 50 mouillages ; nous avons le sentiment que les collectivités voudraient reprendre la gestion de ces mouillages ; que pouvons-nous faire ?

            J. Kiffer : nous rencontrons de plus en plus ce genre de problèmes où l'état ou les collectivités veulent reprendre la gestion de certains ports ou mouillages ; malheureusement on ne peut pas faire grand chose. La commune vous a confié la gestion de ces mouillages pour un certain temps ; si elle décide d'en reprendre la gestion, elle est dans son droit, c'est la loi.

 

            M. Germain :

        Nous sommes en train de travailler sur un guide méthodologique de ce qui se fait pour Natura 2000 en mer : comment fédérer les associations et les pêcheurs plaisanciers ?

         Pour le Parc d'Iroise c'est le premier, on pourra en tirer les erreurs ou les réussites ; on espère pouvoir travailler avec les plaisanciers. Il y a 4 parcs marins en France.     

 

 

            J. Lepigouchet : Question posée à M. GERMAIN.

            On a assisté à la mise en place des sites NATURA 2000 à terre, puis il a été question de GIZC (Gestion Intégrée des Zones Côtières), de la gestion des sites NATURA 2000 confiée à des organismes prestataires comme le SyMEL dans la Manche ; on parle de parc naturel en Rance, puis est venu NATURA 2000 en mer dont on ne sait même pas aujourd’hui quels sont les limites des sites retenus et voilà qu’arrive le parc marin du golfe normano-breton. On a la désagréable impression d’assister à la fabrication d’un mille-feuilles dans lequel plus personne ne va se retrouver. Le comité de gestion du parc imposera-t-il sa loi aux structures déjà existantes (comités de gestion de Chausey et de la baie du mont St-Michel par exemple) ?

(NDLR : ces propos seront repris par la presse et FR 3 Bretagne)

 

            M. Germain : (Réponse pour le moins alambiquée)

            Il est probable que le parc marin poursuive les mêmes objectifs que les différentes structures déjà en place et que l’on reprendra le meilleur de ce qui existe sans tout « chambouler ». De toute façon, en matière de décision, ce sera le Préfet qui tranchera.

 

            J. Kiffer : nous avons vocation à faire de l’information et de la mobilisation, ne commençons pas à faire un règlement là, un autre là, un autre ailleurs ; il faut qu’ils soient sains et compréhensibles de tous les usagers.

 

            Une représentante d’un club de plongée qui souhaite savoir pourquoi il n’y avait pas dans le bureau de représentant des clubs de plongée ; manque d’information ou manque de candidature ?

 

            J-C MEISS : on acceptera des volontaires.

 

            Le premier adjoint de la ville de Cancale et conchyliculteur : dans les zones NATURA 2000, les plaisanciers n’étaient pas invités disons plutôt évités ; si on part sur une autre démarche avec le parc marin, on parle de zones intégrées de l’espace côtier, c'est-à-dire le partage avec les différentes activités professionnelles et de plaisance, ça devrait marcher, c’est l’acceptation sociale.

 

            J. Kiffer : Même dans le parc d’Iroise les autorités l’ont bien compris, il faut l’acceptation de tous les partis, professionnels, plaisance, pêche plaisance, pêche à pied, plongée !

 

                                                                                                   Fin de réunion 17h

             

           

                                                                                                                                                                                                                                                        JPL                     JL

 

          

                         

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